A Prayer for Owen Meany, John Irving
A Prayer for Owen Meany, John Irving
Titre français: Une prière pour Owen
Edition: Corgi Adult
637 pages
Résumé
Lors d'une partie de base-ball en 1953, Owen Meany, 11 ans, envoie la balle sur la tempe de Tabitha, qui meurt sur le coup. Tabitha est la mère de Johnny Wheelwright, le meilleur ami d'Owen.
Malgré ce malheureux incident, les deux enfants vont rester amis, jusqu'à ce que le destin d'Owen les sépare.
Commentaire
J'ai beaucoup apprécié ce roman, même s'il m'a fallu un certain temps pour le terminer. L'histoire est, en effet, assez dense et les nombreux flash-backs font paraître le récit beaucoup plus long qu'il ne l'est en réalité.
J'ai été très intéressée par la façon dont Irving dépeint ses personnages: la description des acteurs amateurs des pièces de Dan Needham était particulièrement savoureuse; et la plume de l'auteur parvient à les rendre tous très attachants, même Sagamore, l'infortuné retriever de Mr Fish!
Owen m'a semblé, au début, un peu manipulateur. Mais, quand on apprend le mystère de sa conception, cette partie de sa personnalité devient tout à fait cohérente avec sa manière de se comporter envers les autres. Quant à Johnny, le malheureux orphelin, il manque un peu de "peps", comme s'il était le spectateur de sa propre vie au lieu d'en être l'acteur. Mais, comme en général, il apparaît surtout en interaction avec Owen et Hester (tous deux de forts caractères), l'équilibre semble rétabli.
Seul petit regret: le fait de voir les parents d'Owen qualifiés de "monstrueux" et "d'idiots". Certes, ce sont des gens simples et manquant d'éducation (Mr Meany reconnaît lui-même qu'il ne maîtrise que le granit de sa carrière), mais je ne pense pas que Johnny ait le droit de les traiter de la sorte, quelles que soient les erreurs qu'ils aient commises dans l'éducation d'Owen. Les gens humbles, comme les Meany, méritent, selon moi, autant de respect que les autres.