Vous revoir, Et si c'était vrai 2, Marc Levy
Vous revoir, Et si c'était vrai 2, Marc Levy
Edition : Pocket
341 pages
Résumé
Lauren est définitivement sortie du coma et a repris son emploi de médecin à San Francisco. Elle n'a plus aucun souvenir des moments vécus par son " fantôme " et a donc complètement oublié Arthur.
De son côté, Arthur ne parvient pas à effacer cette relation avec Lauren de sa mémoire. Malgré sa promesse de ne plus la recontacter, il tente par tous les moyens de provoquer une rencontre.
Commentaire
Fans de Marc Levy, passez votre chemin ! Mon commentaire risque de vous sembler particulièrement odieux...
L'auteur s'imagine-t-il que pour plaire à son lectorat féminin, ses personnages masculins doivent manquer au maximum de testostérone ? L'idée de départ, qui est sans doute d'éviter des mecs trop machos, n'est pas mauvaise, mais de là à tomber dans l'excès inverse...
Car, à force de parler comme une lettre d'amour complètement nunuche, Arthur finit par ressembler à une énorme chochotte à côté de laquelle Barbara Cartland (oui, oui, la dame qui s'habillait tout en rose, se maquillait beaucoup et écrivait des romans d'amour) apparaîtrait presque virile ! Qui a envie d'entendre un homme se lamenter tout au long d'un roman sur son amour perdu ?
Trop de sentiments, de lieux communs alourdissent un texte qu'Arthur-la-cruche rend déjà très indigeste. Et les tentatives d'humour de l'auteur n'arrangent rien : Arthur arrive à l'hôpital complètement soûl et le médecin qui lui fait une prise de sang lui sort la blague la plus vieille du monde (tellement râbachée qu'elle ne fait plus rire personne - à part peut-être Marc Levy, mais là je sui méchante ! ) " Je vais essayer de trouver un peu de sang dans votre alcool ". A force de réutiliser des idioties du genre, l'auteur donne l'impression qu'il prend ses lecteurs pour des imbéciles : un peu moins subtil, il n'a pas trouvé ?!
Bien entendu, quand on ouvre un Levy, il ne faut pas s'attendre à lire de la grande littérature. Mais de là à se retrouver face à un truc aussi pathétique et décevant... J'en frémis encore !