Chouette, une ride ! Agnès Abécassis
Chouette, une ride ! Agnès Abécassis
Edition : Calmann-Lévy
Nombre de pages : 255
Résumé
(Présentation de l'éditeur)
" Vous ne mentirez plus jamais sur votre âge !! Anoushka est une jeune auteure de thrillers. Enfin, « jeune », c’est ce qu’elle croyait, avant qu’une succession de micro évènements humiliants se produisent dans sa vie, lui faisant brutalement prendre conscience qu’elle a déjà trente-six ans. C’est à dire techniquement, presque quarante. Donc bientôt cinquante. Elle mène, par ailleurs, une vie totalement ordinaire, entre son métier aux aspects solitaires, ses tâches ménagères barbantes, ses deux filles qui grandissent, son (second) mari toujours ronchon, et sa chienne, une adorable petite boule de poils incontinente. Engluée dans son quotidien, Anoushka étouffe et réalise combien le temps passe vite. Ses années d’insouciance sont déjà si loin… Alors, lorsque sa cousine se marie à l’autre bout du pays, c’est avec sa meilleure amie célibataire qu’elle file célébrer l’événement. Au programme, régression totale : fringues d’ados, propos indignes d’une mère de famille, et surtout envie de respirer un peu… Mais ce mariage va lui réserver bien des surprises. Elle voulait vivre de nouvelles aventures ? Elle va en avoir… "
Commentaire
Je n'ai relevé que deux points positifs à ce roman :
1° Il se lit rapidement ;
2° L'héroïne possède un Cavalier King Charles. Malheureusement pour elle, la pauvre bête est affublée d'un surnom ridicule : la Choch'.
A part ça, ce roman renferme une histoire un peu décevante. On s'attend à quelque chose de drôle et de pétillant, mais c'est juste la chronique un peu plate d'une mère de famille qui ne supporte pas trop de vieillir et qui organise très mal sa vie de tous les jours.
Le fameux mariage dont on nous parle dans le résumé et qui devrait, normalement, pimenter un peu les choses, prend place dans les toutes dernières pages du roman. Et, finalement, même ce mariage n'apporte rien à l'histoire : à part une dispute continuelle entre Anoushka et sa cousine, rien ne s'y passe (message personnel à Niki : tu vois, je fais encore trop attention aux 4èmes de couverture).
Gros point négatif supplémentaire : les dialogues. Ils sont apparemment construits pour que les personnages aient l'air "cool" mais sont juste peu convaincants : qui parlerait comme Anoushka parle à ses copines ou à ses filles ?
On atteint le summum du ridicule lors d'un dialogue téléphonique entre l'héroïne et Agnès Abécassis, durant lequel l'héroïne du roman demande à l'auteur des précisions sur l'histoire dans laquelle elle se trouve (roman d'épouvante ou pas ?)
Bref, soit je ne suis pas dans un bon moment pour lire de la chick-lit, soit j'ai un problème avec les auteurs portant le (pourtant joli) nom d'Abécassis, puisque ce roman et Et te voici permise à tout homme m'ont agacée plus qu'autre chose...