Cinq filles, trois cadavres mais plus de volant, Andrea H. Japp
Cinq filles, trois cadavres mais plus de volant, Andrea H. Japp
Edition : Marabout
351 pages
Résumé
(Présentation de l'éditeur)
" Cinq copines partagent depuis toujours leurs déboires professionnels et sentimentaux : Emma la blonde pulpeuse en mal d’enfant, Nathalie la mère au foyer qui vient de se faire plaquer, Hélène la tête chercheuse qui a fait de son absence de diplomatie une arme redoutable, Charlotte la psy qui finit toujours avec le plus gratiné de ses patients et, enfin, Juliette, l’esthéticienne qui dorlote une clientèle triée sur le volet.
Le jour où Charlotte découvre un corps enchaîné au volant de sa voiture, elle panique et appelle ses amies à la rescousse. Dès lors, autour des cinq filles, les cadavres s’accumulent…
Mais qui est le meurtrier ? "
Commentaire
J’ai horreur de descendre un livre. Et celui-ci en particulier, puisque c’est ma sœur qui me l’a prêté et qu’elle l’a adoré. Mais là, franchement, je ne comprends pas du tout ce que ce roman a d’intéressant ou même d’amusant.
Attaquons-nous aux héroïnes pour commencer. Qualifiées de « glamour » par l’éditeur. Sans doute parce qu’elles sont adeptes des talons de 12 cm. A part ça, je ne vois rien de glamour chez ces filles. Elles jurent comme des charretiers. Elles donnent l’impression de communiquer de façon parfaitement anarchique, passant du vocabulaire le plus spécialisé (puisque, bien entendu, elles sont toutes cinq super-cultivées) au plus pur vocabulaire de racaille digne d’un rappeur en pleine rébellion contre la société. Pour couronner le tout, elles ne semblent s’intéresser qu’aux hommes et plus particulièrement à une certaine partie de leur anatomie (je n’ai pas besoin de préciser laquelle, vous aurez compris…).
Les situations dans lesquelles ces cinq amies se retrouvent plongées sont certainement censées amuser, voire faire rire les lecteurs. En ce qui me concerne, ce ne fut absolument pas le cas. Toutes plus invraisemblables les unes que les autres, les aventures des filles sont tellement peu crédibles qu’elles en deviennent presque grotesque.
Il ne me reste plus qu’a espérer que les polars plus « traditionnels » d’Andrea Japp sont mieux que ce tissu de bêtises, vu que j’en ai deux dans ma PAL. J’avoue qu’ils vont y rester encore un petit temps, jusqu’à ce que j’aie digéré celui-ci.